Histoires de flics

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Je suis absolument un non-violent.

J’ai exprimé mes idées, j’ai porté la contradiction, j’ai débattu, mais, jamais je n’ai franchis la ligne rouge de la violence physique.

De ma vie, je ne me suis jamais battu physiquement, jamais je me suis engagé dans ce corps à corps. Frapper quelqu’un, fut-il agressif, m’est inconcevable.

Les deux années de mouvements divers (gilets jaunes puis manifs retraite) ont occupé les esprits. Comment peut-on faire des oeuvres d’art, en étant déconnecté de cette tension collective ? En tous cas, cela m’est difficile, j’inscris mon travail dans la chaine des créations engagées au coté des peuples.

Les violences sont insupportables surtout celles exercées par les « forces de l’ordre », des policiers qui sont arnachés, équipés, programmés professionnellement à vivre ces moments de violences physiques épouvantables. Je témoigne de ce déséquilibre des forces.

Cette violence, ces images qui tournaient en boucle, m’ont complétement abasourdi. Tout cela m’a touché profondément.